dimanche 14 octobre 2012
Smart Forstars
lundi 16 janvier 2012
dimanche 8 janvier 2012
Mon avis sur les "start-ups" réferencées par Challenges et leur (suposé) potentiel
Souvent l'erreur commise est la même, et de 4 natures:
- Faire la même chose que les autres en mieux
- Se développer à l'international alors que l'on a pas encore testé son concept dans son marché domestique
- Se prévaloir d'une technologie plus avancée que celle du leader et estimer que c'est suffisant pour le dépasser
- Confondre "développement durable" et "faire prendre les vessies pour des lanternes
Sabella : hydroliennes - parait compliqué a construire installer et entretenir, je n'y crois pas - consommera bp de cash avant de produire un euro
Phytorestore: jardins filtrants - pas vraiment nouveau
Natureplast: bioplastiques - j'ai l'impression que cela existe déjà, si c'est uniquement du conseil, peu de potentiel de développement
Ventes-responsables.com : je ne crois pas à la viabilité de ce genre de plate-forme, pas plus qu'à la stratégie exprimée' lever de fonds pour aller à l'international alors que le site n'est même pas développe en France.
Water world solutions : production d eau potable par condensation - je suis curieux de voir le bilan énergétique. Rien de nouveau? A creuser pour voir s'il y a une véritable innovation technologique.
EasyLi : technologies de stockage d'énergie. "Nous pouvons compter du des technologies que les leaders n'ont pas" ... Pour combien de temps?
Ecoren: cogénération à partir de déchets végétalisés - A creuser, quelle performance par rapport à l'existant?
Heliotrop: modules photovoltaïque - A l'air prometteur, un marché, un produit innovant - a creuser
RayCreatis : module informatique de calcul de performances énergétiques des bâtiments compatible avec les logiciels des architectes - bonne idée, mais les éditeurs de logiciels spécialises pour les architectes le feront très bientôt si ce n'est pas déjà fait
Biomiscanthus: le roseau magique qui se bioplastifie: la recette de fabrication est le seul point clé de cette société. Je conseille à son inventeur de vendre son secret à des gens qui sauront le développer.
Canibal: mini centres de tri - je ne vois pas où est l innovation
Exoès : microcentrale de cogénération - son seul avantage: un rendement supérieur aux concurrents - Pour combien de temps?
Ez-wheel : une roue qui intègre un moteur et une batterie- pourquoi pas?
Valorhiz: des champignons qui absorbent la pollution des sols des sites très pollués - pas de barrière à l'entrée, il me semble qu'il y a déjà de nombreux acteurs sur ce marché
Aqualeo: kart nautique électrique - pourquoi pas? Quoi que j'ai du mal à me dire qu'un truc à moteur dans l'eau soit vraiment ecolo, et le liquide contenu dans les batteries, ce ne doit pas être de l'eau de mer...
Eco construction et Bois: construction de panneaux de bois préfabriqués pour construction de maisons à hautes performances énergétiques - j'y crois: un marché puissant, pas de solution industrielle actuellement... GO!
dimanche 18 décembre 2011
Balsamiq Mockups: un outil simple pour les maquettes
Cet outil permet de faire des mockups, ie des maquettes d'applications (web ou non) facilement et rapidement, histoire de se mettre d'accord sur le résultat souhaité avant de commencer à développer, autrement qu'avec des tonnes de cahiers des charges...
Ca aide!
Dans le genre, il y a aussi justinmind.com, qui va plus loin ( on n'est plus dans le dessin grossier mais dans le design final)
vendredi 4 novembre 2011
jeudi 13 octobre 2011
Seth's Blog: Really Bad or Good Powerpoint
- No more than six words on a slide. EVER. There is no presentation so complex that this rule needs to be broken.
- No cheesy images. Use professional stock photo images.
- No dissolves, spins or other transitions.
- Sound effects can be used a few times per presentation, but never use the sound effects that are built in to the program. Instead, rip sounds and music from CDs and leverage the Proustian effect this can have. If people start bouncing up and down to the Grateful Dead, you’ve kept them from falling asleep, and you’ve reminded them that this isn’t a typical meeting you’re running.
- Don’t hand out print-outs of your slides. They don’t work without you there.
vendredi 26 août 2011
7 trucs pour Recruter des personnes exceptionnelles
1. Vous ne pouvez pas vous cloner! Cherchez d'autres qualités que les vôtres chez les candidats que vous rencontrez
2. La persévérance est la clé: plus vous voyez de candidats, plus vous avez le choix, plus vous pouvez être exigeant. D’expérience, il faut voir au moins 20 candidat pour en recruter un exceptionnel, même en ^passant par un cabinet de recrutement.
3.La meilleure ressources, c'est votre réseau personnel. Mais cela ne suffit pas!
4. Faites une liste de personnes et de sociétés que vous respectez ou admirez, et allez chercher dans les CV des personne de ces sociétés sur les réseaux sociaux pour leur demander de l'aide.
5. La meilleure façopn de prédire le comportement futur est de regarder le comportement passé... mais pas toujours! Poser des questions sur ce qui se passe en dehors du travail aide à comprendre les vrais moteurs de la personne
6. Demandez au candidat de vous parler d'un incident, puis creusez par des questions la manière qu'il a eu de traiter cet incident, afin d'analyser son processus de pensée, son jugement, et comment il s'en est tiré.
7. Donnez du travail à faire à la maison. C'est une excellent manière de juger de la motivation et de d'un travail réellement fait.8. Faites des choses bien et du bon boulot... alors les bons candidats iront naturellement vers vous!
Source (entre autres) :
http://the99percent.com/tips/7052/Persistence-Is-Golden-How-To-Hire-Great-People
dimanche 26 juin 2011
La symétrie des attentions : vrai principe managérial ou simple candeur ? « Culture Service
31 mai 2011
La définition que nous avons donnée du marketing des services est la suivante[1]: « Le marketing des services, c’est prendre soin de nos équipes pour qu’elles prennent soin de nos clients. » Elle vise à mettre en valeur un principe managérial baptisé « symétrie des attentions », principe que nous avons formulé sur la base des pratiques développées par les fondateurs de la marque SuiteNovotel (Suitehotel à l’origine), Olivier Devys et Gwenaël Le Houérou.
En clair, ce principe fait état de l’intuition forte selon laquelle le degré d’engagement des équipes auprès des clients était fortement conditionné par l’implication du management auprès… de leurs équipes. Mais une intuition et des pratiques ne peuvent suffire à emporter, et c’est légitime, l’adhésion des moins convaincus. Nous avons donc recherché, dans la littérature académique, si ce « principe » pouvait s’ancrer dans des travaux de référence.
Qu’y avons-nous trouvé ? Comme le souligne P. Eiglier (2010) dans l’ouvrage collectif qu’il a coordonné, la littérature académique a abordé depuis longtemps cette question de la corrélation statistique positive qui existe entre le bien-être des équipes et la satisfaction des clients. Depuis leur recherche séminale parue en 1980 (Schneider, Parkington et Buwton[2]), B. Schneider et D. Bowen ont poursuivi leurs travaux (cf., notamment, l’article publié en 1993) et inspiré des publications complémentaires aux leurs[3].
Ils écrivent ainsi : « Toutes les études réalisées montrent l’existence d’une relation positive entre ce que les équipes rapportent de leurs expériences en tant que collaborateurs et ce que les clients disent de leurs expériences en tant que consommateurs du service » (in Organizational Dynamics, « The service organization: Human resources management is crucial »). Et de poursuivre : « Notre recherche met en lumière le fait que les managers soucieux de la qualité de service doivent créer deux climats/cultures étroitement liés : une culture de service et une attention au bien-être des équipes. (…) Les équipes doivent sentir que leurs propres besoins ont été traités au sein de l’organisation avant de pouvoir libérer leur enthousiasme vis-à-vis des besoins des clients. »
Depuis près d’un quart de siècle, donc, la recherche en management nous a appris qu’il était essentiel, dans les métiers de service, d’investir le champ des pratiques RH et du bien-être des collaborateurs en même temps que celui du marketing et de la satisfaction des clients. Ces dernières années, des entreprises telles que La Poste ou la SNCF se sont imprégnées de cette notion pour nourrir leurs démarches de service et construire des outils managériaux et pédagogiques destinés à en développer la culture au sein de leurs entités. Nous sommes convaincus qu’il s’agit là d’une piste essentielle à explorer, dans le sillage de SuiteNovotel, de ses intuitions et pratiques innovantes.
Ceci posé, il n’en demeure pas moins que lorsque nous présentons ces éléments devant un auditoire composé de managers ou de chefs d’entreprise, la première opposition qui s’élève concerne le risque d’une certaine dérive, d’une certaine… candeur. Certains contextes métiers sont qualifiés de durs, et il apparaît donc difficile d’y développer un projet de service fondé, notamment, sur la mise en œuvre de postures managériales construites sur le principe de symétrie des attentions.
Fort bien. Mais comment, alors, susciter l’engagement des équipes auprès des clients, la mise en œuvre de postures « attentionnées », « personnalisées » ou que sais-je encore, si elles-mêmes ne se voient pas managées selon des principes symétriques ? Le vieux principe de l’exemplarité du management s’oppose de toutes ses forces à des comportements managériaux qui ne reflètent en rien les comportements attendus de la part des équipes en contact avec les clients… Pour un manager, se plier aux mêmes exigences (s’efforcer d’adopter, dans son management, les postures attendues de la part des équipes en relation client) c’est nécessairement (re)faire l’apprentissage de l’investissement quotidien que cela requiert. C’est prendre acte des difficultés sous-jacentes et du travail émotionnel – notamment – que cela implique. C’est entrer, aussi, en modestie, et cette dernière reste une terre praticable pour tout manager qui a suffisamment confiance en lui et en ses équipes pour « oser », lui-même, l’engagement.
Second argument qui nous est opposé, il est difficile dans les métiers de service aujourd’hui de consacrer du temps aux équipes. Le temps du reporting, celui des grands équilibres économiques (et donc de la quête de gains de productivité), occupent l’essentiel du temps des managers, quand ce n’est pas, dans certains métiers, la gestion des relations sociales. Où trouveraient-ils le temps de s’investir auprès de leurs équipes, de se « montrer » sur le terrain, comme nous y invitent les principes du Slow Management inventés par Hewlett-Packard[4]. Certains, pourtant, y parviennent. Sont-ils pour autant des super-héros ? Non. Ils jouent simplement le rôle premier qui est le leur, à savoir, être auprès des équipes pour porter le sens de ce qui leur est demandé, faire de la pédagogie, les écouter et les inviter, aussi, à s’exprimer et à prendre des initiatives innovantes. Ils entrent en résistance, d’une certaine façon, contre le temps de l’organisation, celui qui est imposé par une hiérarchie soucieuse des résultats et indifférente aux moyens. En d’autres termes, ils ne délèguent pas les injonctions contradictoires (faire de la productivité ET de la qualité de service…) qui émaillent chaque organisation mais ils les interceptent à leur niveau pour donner l’exemple, pour montrer où se cache l’essentiel et où se dévoile le superflu.
Bref, il faut bien du courage aux managers de proximités et à leur N+1, N+2… pour s’engager sur le chemin de la mise en pratique du principe de symétrie des attentions. Mais comment, sans cela, espérer mobiliser durablement des équipes auprès des clients ? Comment donner du sens, en lui donnant une forme visible, au discours incantatoire concernant la « culture du service » et la satisfaction client ? En 2011, les équipes en contact sont issues de mondes divers mais elles ont aussi, très souvent, entamé des études supérieures inabouties qui les ont malgré tout « nourries. » Elles vivent dans le monde du web 2.0, de l’ouverture au monde, de l’auto-partage et des communautés. Elles comprennent donc de moins en moins que l’on exige d’elles des comportements qui ne sont pas appliqués, à leur encontre, par leur encadrement. Et tout porte à croire qu’elles ne le comprendront pas davantage dans les années qui viennent.
In fine, que faut-il retenir de ce petit exposé ? Qu’il est de l’intérêt de l’entreprise de réfléchir à ce principe et d’en imaginer les pratiques qui lui sont propres. Que l’on peut rejeter avec véhémence les arguments du bien-être et de la RSE, soit, mais que l’on ne peut ignorer les graphiques qui nous montrent que lorsque les équipes sont satisfaites des pratiques managériales et R.H. de leur entreprise, les clients se déclarent eux-mêmes très satisfaits. Aux Etats-Unis, une étude réalisée chez MCI a – notamment – montré cette corrélation forte entre la satisfaction des collaborateurs et celle des clients. Chez Taco Bell, les restaurants les plus profitables sont ceux dont le taux de turnover est le plus faible (et inversement) : les 20% d’entre eux qui bénéficient du taux le plus bas engrangent le double de ventes et des profits supérieurs de 55% aux 20% qui subissent le turnover le plus important… Enfin, Southwest Airlines, 3ème compagnie aérienne mondiale, a formalisé une mission qui place la satisfaction des collaborateurs sur le même plan que celle des clients. Elle enregistre, n’y voyez aucun hasard malvenu, le taux de turnover le plus faible de son industrie.[5]
Les entreprises françaises seraient donc bien inspirées de réinvestir le terrain du management, d’inviter leurs managers à passer du temps auprès de leurs équipes (et, occasionnellement, de leurs clients), de bâtir des stratégies de service qui intègrent ce principe comme une colonne vertébrale de façon à irriguer toute l’organisation, de façon à ce que chacun, en front comme en back office, au siège comme dans le réseau, se sente engagé sur le chemin de la symétrie des attentions. C’est sans doute là le prix à payer pour, en France, sortir de la « culture du mépris » dont nous avons parlé ailleurs et qui ronge encore trop d’organisations et de dirigeants. Parce que c’est, tout simplement, le prix à payer pour entrer dans l’excellence opérationnelle et la satisfaction des clients.
[1] Cf. notre ouvrage Du management au marketing des services, Dunod, 2011 (2ème édition), co-écrit avec C. Ditandy.
[2] Administrative Science Quaterly, Volume 25, June, pp 252-267.
[3] Cf. notamment Leonard A. Schlessinger et James L. Heskett, Harvard Business Review, 1991, September/October, Richard C. Ford, Cherrill P. Heaton et Stephen W. Brown, California Management Review, 2001, et, plus récemment, J.L. Heskett, T.O. Jones, G.W. Loveman, W.E. Sasser et L.A. Schlesinger, “Putting the service-profit chain to work”, Harvard Business Review, 2008.
[4] Cf. l’ouvrage collectif : Le Slow Management – Eloge du bien-être au travail, Editions des PUG, L. Roche, D. Steiler et J. Sadowsky.
[5] J.L. Heskett et alii [Harvard Business Review, 1994].
samedi 25 juin 2011
La lettre d'une dame de 86 ans à sa banque
"Cher Monsieur,
Je vous écris pour vous remercier d'avoir refusé le chèque qui m'aurait permis de payer le plombier le mois dernier. Selon mes calculs, trois nanosecondes se sont écoulées entre la présentation du chèque et l'arrivée sur mon compte des fonds nécessaires à son paiement. Je fais référence, évidemment, au dépôt mensuel automatique de ma pension, une procédure qui, je dois l'admettre, n'a cours que depuis huit ans. Il me faut d'ailleurs vous féliciter d'avoir saisi cette fugace occasion et débité mon compte des 30 Euros de frais pour le désagrément causé à votre banque. Ma gratitude est d'autant plus grande que cet incident m'a incité à revoir la gestion de mes finances. J'ai remarqué qu'alors que je réponds personnellement à vos appels téléphoniques et vos lettres, je suis en retour confrontée à l'entité impersonnelle, exigeante, programmée, qu'est devenue votre banque.
A partir d'aujourd'hui, je décide de ne négocier qu'avec une personne de chair et d'os. Les mensualités du prêt hypothécaire ne seront dorénavant plus automatiques, mais arriveront à votre banque par chèques adressés personnellement et confidentiellement à un(e) employé(e) de votre banque que je devrai donc sélectionner. Soyez averti que toute autre personne ouvrant un tel pli consiste en une infraction au règlement postal. Vous trouverez ci-joint un formulaire de candidature que je demanderai à l'employé(e) désigné(e) de remplir. Il comporte huit pages, j'en suis désolée, mais pour que j'en sache autant sur cet employé(e) que votre banque en sait sur moi, il n'y a pas d'alternative. Veuillez noter que toutes les pages de son dossier médical doivent être contresignées par un notaire, et que les détails obligatoires sur sa situation financière (revenus, dettes, capitaux, obligations) doivent s'accompagner des documents concernés. Ensuite, à MA convenance, je fournirai à votre employé(e) un code PIN qu'il/elle devra révéler à chaque rendez-vous. Il est regrettable que ce code ne puisse comporter moins de 28 chiffres, mais, encore une fois, j'ai pris exemple sur le nombre de touches que je dois presser pour avoir accès aux services téléphoniques de votre banque. Comme on dit : l'imitation est une flatterie des plus sincères. Laissez-moi développer cette procédure.
Lorsque vous me téléphonez, pressez les touches comme suit : Immédiatement après avoir composé le numéro, veuillez presser l'étoile (*) pour sélectionner votre langue.
Ensuite le 1 pour prendre rendez-vous avec moi.
Le 2 pour toute question concernant un retard de paiement.
Le 3 pour transférer l'appel au salon au cas où j'y serais.
Le 4 pour transférer l'appel à la chambre à coucher au cas où je dormirais.
Le 5 pour transférer l'appel aux toilettes au cas où...
Le 6 pour transférer l'appel à mon GSM si je ne suis pas à la maison.
Le 7 pour laisser un message sur mon PC. Un mot de passe est nécessaire. Ce mot de passe sera communiqué à une date ultérieure à la personne de Contact autorisé mentionné plus tôt.
Le 8 pour retourner au menu principal et écouter à nouveau les options de 1 à 7.
Le 9 pour toute question ou plainte d'aspect général. Le contact sera alors mis en attente, au bon soin de mon répondeur automatique.
Le 10, à nouveau pour sélectionner la langue. Ceci peut augmenter l'attente, mais une musique inspirante sera jouée durant ce laps de temps.
Malheureusement, mais toujours suivant votre exemple, je devrais infliger le prélèvement de frais pour couvrir l'installation du matériel utile à ce nouvel arrangement.
Puis-je néanmoins vous souhaiter une heureuse, bien que très légèrement moins prospère, nouvelle année ?
Respectueusement,
Votre humble cliente
Ecrit par meyronin, repris de cultureservice.wordpress.com